Criminalisation des sans abri à Insbruck comme en Hongrie et déjà à Anvers
Après avoir pulvérisé de l’eau là où les sans-abris passaient généralement leurs nuits, la municipalité d’Innsbruck ne les a pas empêchés d’être sans domicile, et le conseil municipal a adopté une proposition visant à imposer des amendes allant jusqu’à 2.000 euros aux personnes qui dorment dans la rue.
Les raisons qui ont poussé la Maire Christine Oppitz-Plörer à proposer ce projet de loi étaient d’empêcher les sans-abris de mourir de froid et d’être victimes de crimes, mais en réalité cela fait suite à plusieurs plaintes de commerces locaux. Innsbruck n’est pas la première autorité locale en Europe à criminaliser les sans-abris, mais elle s’inscrit dans le cadre d’une tendance inquiétante de politiques visant à punir les sans-abris plutôt qu’à les aider.
Ces mesures ne contribuent pas à réduire le sans-abrisme, elles ne font que cacher le problème, contribuant à la marginalisation de ces personnes et limitant leur accès aux services qui pourraient les aider.
A Anvers, c'est déjà une société de gardiennage genre Securitas qui gère les abris de nuit. Une manière de considérer les gens comme dangereux parcequ'ils sont sdf. Ce sera également la même chose d'ici peu en Walllonie et Bruxelles.